Trois week-ends pour bien commencer !

L’institut Rudolf Steiner, en plus de proposer dès le mois de mars 2026 une nouvelle formule de formation intégrale au métier d’enseignant Steiner-Waldorf, met en place sur les mois d’octobre et de novembre 2025 trois week-ends, indépendants les uns des autres, ouverts à tout public. Ces trois moments ont pour objectif de donner aux enseignants la substance nécessaire pour bien démarrer une nouvelle année. Ils portent sur trois thèmes bien différents mais ont la particularité de s’adresser à tous les professeurs, quels que soient les âges concernés et les matières enseignées.

Les week-ends sont organisés chaque fois autour d’un thème d’étude et d’une activité artistique. Les cours ont lieu à Chatou, 1 rue François Laubeuf, à 5 minutes à pied du RER A.

Le travail débute le vendredi à 18 h 30 et s’achève le dimanche à 13 h.

Prochaines dates :

• 03 – 05 octobre :   Histoires et Histoire, Quoi ? Comment ? Pour quoi ? (Romain Wargnier). Dès que l’on entre dans une école Waldorf, la question de la narration des histoires, et plus tard, de l’histoire elle-même, est au centre de nos préoccupations. Mais quelle vastitude ! Quel travail, à la fois de recherche, d’apprentissage, et de qualité dans l’art oratoire ! Pourtant, c’est la manière la plus directe d’entrer en relation et de mettre en mouvement l’intériorité des élèves, de toucher l’essentiel, en somme. Ce week-end se propose de vous y aider. Tous les professeurs sont bienvenus, du jardin d’enfant au professeur d’histoire des grandes classes !

• 07 – 09 novembre : Qu’est-ce que penser ? (Raymond Burlotte) – Travaux manuels (avec Anne-Gaëlle Kamp)

  La pensée est trop souvent, dans le langage courant, assimilée à la simple réflexion. On oppose volontiers au caractère inconsistant et théorique de la pensée le caractère concret du monde sensoriel. Pourtant, le petit enfant pense,t avec une intensité, une plasticité telle que ce n’est qu’aux prix des plus grands efforts que nous pouvons, adultes, retrouver cette faculté dont la réflexion n’est que l’ombre ternie. L’homme n’est au fond vraiment libre que lorsqu’il s’oriente en s’appuyant sur son propre penser. Mettre en mouvement le penser des élèves est un des objectifs cardinaux de la pédagogie Steiner-Waldorf. Mais comment faire ? Dans une société qui aime tant les réponses toutes prêtes, peut-être nous faut-il commencer par susciter et aimer nos questions

• 28 – 30 novembre : Les forces plastiques et musicales ( Christiane Kempf, Raymond Burlotte, Romain Wargnier) – Art de la parole (Christiane Kempf). Le développement d’un enfant est un profond mystère, qui se déroule devant nous de manière visible et invisible. Pour le comprendre en profondeur, Rudolf Steiner nous  propose de développer une approche artistique. Il s’agit de passer de l’observation habituelle, par laquelle nous regardons toujours le monde comme de l’extérieur, à une relation d’abord plastique, puis musicale, où nous apprenons à vivre intérieurement avec les forces de l’espace et du temps. Le petit enfant commence par édifier son corps en tant qu’architecte, en s’érigeant contre la pesanteur, puis l’enfant sculpte ses organes jusqu’à leur donner des formes parfaites, puis l’adolescent s’empare de ces formes comme le musicien prend son violon et en tire des sonorités plus ou moins justes, qui font vibrer son âme. Dans cette évolution, l’être humain se confronte à deux sortes de forces polaires, les unes tendant à tout figer, les autres à tout faire exploser.